Mexique – Argia cuprea (Hagen, 1861)

Argia cuprea mâle, Mexique, Palenque (Chiapas), 29/10/2019
Argia cuprea mâle, Mexique, Palenque (Chiapas), 29/10/2019

Les Argia aux yeux rouges ne sont pas rares; c’est la 3° espèce que je rencontre après A. cupraurea et A. oenea. Plus rares, à ma connaissance, sont les genres dont les espèces montrent des yeux rouges ou des yeux… non rouges!
(En dehors des Argia il ne me vient à l’esprit que les Ceriagrion, parmi lesquels notre tenellum européen aux yeux rouges, et bien sûr les Erythromma, ou à l’inverse en Europe, seul notre Erythromma lindenii a les yeux bleus. Drôle d’idée d’ailleurs d’inclure ce dernier dans un genre dont l’étymologie signifie « oeil rouge », mais sa taxonomie est-elle génétiquement fixée car après avoir été rangé dans les Agrion, il a été placé dans le genre Cercion ( aujourd’hui disparu ) avec d’être considéré comme un Erythromma actuellement?)

Argia cuprea mâle, Mexique, Palenque (Chiapas), 29/10/2019
Argia cuprea mâle, Mexique, Palenque (Chiapas), 29/10/2019

Il se distingue aisément de son cousin rencontré sur le même site, Argia oenea, par son abdomen presque entièrement sombre ponctué seulement de taches bleues à l’union des segments abdominaux.
Il mesure environ 39 à 42 mm(1).

Les femelles sont réputées impossible à différencier (au Texas (1)) des leurs cousines A. cupraurea (non présentes au Mexique mais rencontrée au Panama).
Elles ressemblent également aux femelles Argia translata (présentes au Mexique et rencontrées durant ce voyage) mais ces dernières ont, au Texas en tout cas (1), une nette marque ou ligne claire issue de l’extrémité de la bande antéhumérale sombre. Malheureusement cela ne se vérifie pas toujours sur les 2 femelles A. translata de cette page
De toute façon l’identification est aisée quand un tandem est constitué comme ci-dessous (tout en sachant qu’on ne peut pas toujours faire confiance aux mâles 🙂 ).

Argia cuprea tandem, Mexique, Palenque (Chiapas), 29/10/2019
Argia cuprea tandem, Mexique, Palenque (Chiapas), 29/10/2019

On le rencontre depuis le Texas jusqu’au Honduras et c’est un habitant des rivières et ruisseaux; c’est sur cet habitat que je l’ai rencontré, dans une flaque de soleil de cette petite rivière ombragée qui traverse le site de Palenque.

-1- Dragonflies and Damselfies of Texas and the South-Central United States, John C. Abott, Princeton University Press, 2005.

Cet article fait partie de ceux consacrés aux odonates du Mexique, pour revenir à la page des Odonates du Mexique cliquer ici.

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