Namibie – Diplacodes lefebrvii (Rambur, 1842)

Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Von Bach barrage, 08/02/2020
Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Von Bach barrage, 08/02/2020

A la Réunion ou en Afrique du Sud je n’avais vu que des mâles, et des mâles complètement sombres, presque noirs, qui présentent d’ailleurs peu d’intérêt esthétique, ce qui est très rare pour les libellules 🙂 . Ces mâles très sombres sont matures voir âgés et celui ci-dessus laisse encore voir un peu des taches claires de sa jeunesse.
Quand au sujet ci-dessous tout est noir… sauf les appendices anaux supérieurs.
On note également la tache ambrée à la base des ailes et la couleur des ptérostigmas, brun assez clair, sur une vue supérieure.

Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Katima Mulilo, mare à Mubiza, 15/02/2020
Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Katima Mulilo, mare à Mubiza, 15/02/2020

Car sur une vue inférieure, il sont très clairs, blanchâtres. Cette différence de coloration entre la face supérieure et la face inférieure est assez commune parmi les odonates.

Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Katima Mulilo, mare à Mubiza, 13/02/2020
Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Katima Mulilo, mare à Mubiza, 13/02/2020

En Namibie il est difficile de le confondre avec un autre odonate si ce n’est Diplacodes deminuta que nous n’avons malheureusement pas rencontré. Comme son nom d’espèce l’indique ce dernier est tout petit, 23 mm en moyenne alors que Diplacodes lefebrvii mesure 27 à 32 mm.
Il fréquente les mares naturelles ou celles des plaines inondées, les eaux très faiblement courantes comme la fuite du barrage Von Bach à 80 km au nord-est de Windhoek.

Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Von Bach barrage, 08/02/2020
Diplacodes lefebrvii mâle, Namibie, Von Bach barrage, 08/02/2020

Les femelles ne noircissent jamais complètement et sont certainement plus agréables à regarder que les mâles, en tout cas plus faciles à photographier!
Les 2 photos ci-dessous ont été faites le 08/02/2020 dans la fuite du barrage Von Bach, à gauche une très jeune femelle, à droite sans doute une jeune mature.

Le nom d’espèce rend hommage à l’entomologiste français Alexandre Lefebvre qui a collecté des femelles de l’espèce durant une expédition en Egypte en 1828-1829.
Ci-dessous des femelles bien matures devenue plus sombres et ternes.

Il occupe toute l’Afrique, s’étend même à l’Ouest jusqu’à la moitié sud de l’Espagne, et à l’Est atteint l’Inde à travers le Moyen-Orient.

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