
L’identification des femelles Coenagrionidae est souvent difficile ; elle nécessite au moins des photos correctes, la plupart du temps pour apprécier la forme du pronotum.
Le cas d’Erythromma lindenii est un peu différent dans la mesure où un indice est généralement déjà fourni par la forme des taches postoculaires, très peu arrondies, aplaties, parfois très réduites et même absentes.
L’identification absolue est assurée par ces deux tubérosités du thorax, uniques à ces femelles, que l’on aperçoit de part et d’autres de la partie antérieure du mésothorax, juste en arrière du pronotum.

Ce critère s’applique aux femelles matures, mais aussi dès l’émergence, et c’est bien utile à ce stade, car il n’y a pas d’autre indicateur, les taches postoculaires, occasionnellement absentes, ne sont de toute façon pas encore visibles.

Il n’est pas toujours possible de s’approcher autant pour réaliser les photos que nécessite cette toute petite structure ; de plus, l’angle de prise de vue est important et sur les photos de profil, cette tubérosité se confond avec le reste du thorax.
