Il n’y a qu’en cas de doute que le pronotum est nécessaire à l’identification, car son observation nécessite la capture ou des photos difficiles à réaliser en raison de la très petite taille des structures que l’on cherche à mettre en évidence et de la mauvaise volonté relative des sujets 😉 Enfin, cette fois-ci on voit (cliquer sur la photo !) le triangle de la partie postérieure du pronotum et ses 2 dents sublatérales : celle de gauche est très aigüe et étirée, un peu à la façon de P. acutipennis… mais un plan plus large permet de constater que les pattes, avec un trait noir très bref sont bien celles de P. latipes. Celle de droite, beaucoup moins évidente est conforme à ce qu’on attend d’une honnête femelle latipes.
Ces épines sont plus latérales et très puissantes pour P. acutipennis et absentes pour P. pennipes.
Heureusement en croisant d’autres critères on parvient à les identifier : la quasi totale absence de noir sur les pattes antérieures et moyennes, le noir sur l’abdomen limité aux derniers segments suffisent en général.
Mais ces femelles sont variables et parfois le noir sur l’abdomen est beaucoup plus étendu, comme ci-dessus : mais là encore, le noir sur les crêtes tibiales est très réduit.







